L’art numéque se développe, Instagram l’a boosté. Depuis la fin du Covid-19, les artistes se forment une communauté mondiale sur les réseaux sociaux. C’est le cas pour Jiayi Li, Ram Han et SilllDA.
Ces trois artistes asiatiques cumulent des milliers de followers. Elles les attirent dans leurs mondes bien à part. Le surréalisme se mélange avec un quotidien banal rempli de fantaisie et de couleur. Entre l’absurde et la beauté, elles réussisent à nous faire fantasmer comme à nous faire peur.
Jiayi Li
Jiayi Li, nous attire dans un monde brillant et intrigant à travers ses oeuvres. Elle transforme les choses du quotidien en objets fantastiques vifs. Elle collabore avec de nombreuses marques comme Loewe, Jean Paul Gautier,…





Aujourd’hui, basée sur Paris, cette Chinoise manie à merveille l’art du graphisme. Son esthétique de type aérographe s’inspire fortement de la photographie de nature morte et des combinaisons de la vie avec celle de sa culture pop. Passionnée depuis petite par le dessin et la pop culture, aujourd’hui elle réalise et vit de sa passion.
Elle a étudié au beaux-arts à Canton, en Chine, puis apprend le graphisme à Paris.
Son art est déroutant, ses lumières éclatantes et ses couleurs saturées captivent le regard. Il donne un sentiment de nostalgie en emportant ses téléspectateurs hors du temps. Elle réunit les autres entre eux en suscitant les souvenirs des « éléments culturels ». Ce sont souvent des objets hétérogènes réunis pour suggérer une histoire, cachés dans ses oeuvres. Elle a le goût du détail, elle arrive à nous captiver, elle sait mettre en avant l’important. Le sujet qu’elle met en exerge possède une valeure ajoutée que d’autre spot de pub ne possède pas. Elle le fait voler, flotter afin qu’on puisse l’attraper.
Ce fut le cas pour de nombreuses marques avec lesquelles elle a collaboré à la suite de la création de son compte Instagram en 2020. Comme Loewe, Adidas, Jean Paul Gautier … Elle réussit à glorifier le sujet en le rendant vivant, et parvient à le met en avant en le romanisant, donner vie grâce à l’animation, la brillance,…
Ram han
Quant à Ram Han, son style est atypique, elle crée des fantaisies à partir desquelles on saisie une inspiration ordinaire et subtile. Elle mélange le 2D avec l’animation, elle rend ses œuvres plus vrai que nature. Elle travaille avec l’univers de la musique, elle confectionne des pochettes d’album, clip,…






Basée à Séoul, Ram Han est une artiste qui s’intéresse aux formes biomorphiques (végétales, animales, humaines) de la culture sud-coréenne. Elle les réimaginent dans ses propres paysages fantastiques. C’est un « ASMR visuel”, rempli de courbes variées combinées régulièrement avec des scènes de fantasmes sexuels et des points de vue paradoxaux.
La culture sud-coréenne est très présente dans son art. Le développement du numérique avec l’avancé technologique lui a permis de créer divers personnages. En 2D ou 3D, elle nous transmet à la fois de la nostalgie comme une émotion visuelle désagréable. On a l’impression d’être dans l’espace, la nuit noir nous plonge dans un rêve dicté par l’abstrait.
Cette notion, l’artiste l’exploite dans ce clip qu’elle a réalisé avec l’auteur-compositeur-interprète français Oklou.
L’érotisme fait partie des expériences qu’elle exploite visuellement, la liberté sexuelle des femmes est représentée comme des personnages compliqués qui vivent dans la mélancolie.
L’art est pluriel, le dessin est combiné avec la musique. Le résultat d’une interprétation de la musique est traduite dans la représentation visuelle. Elle a travaillé avec le monde de la KPOP comme des groupes de renommé mondiale comme Red Velvet, Aespa, …
Instagram est une plateforme qu’elle utilise afin d’exposer ses œuvres, comme une rétrospective de son travail. Les commentaires témoignent de la manière dont on perçoit l’œuvre.
Je vous invite vraiment à consulter son Instagram.
Sillda
Sillda, glace le sang. Elle joue avec le concept d’une maison d’horreur avec des couleurs audacieuses qui façonnent son esthétique et son authenticité. Elle nous intrigue. Cette créatrice d’art numérique aborde des sujets sociaux.





Elle mélange les thèmes et les couleurs passant à un univers traditionnel japonais associés à une esthétique d’horreur subtile. Cette touche personnelle, plus sombre et émotive qui évoque des peurs subconscientes profondes. Elle a rapidement eu un énorme succès sur Instagram.
Sillda est une artiste coréenne-japonaise dont les œuvres sophistiquées et extravagantes prête à croire qu’elle peint depuis des années. Après avoir été acceptée à l’école d’art pour étudier les beaux-arts, ses rêves se sont effondrés en 2020, lorsque les confinements l’ont empêchée de poursuivre ses études. Elle a transformé cette période d’isolement en un centre créatif, créant des séries d’illustrations surréalistes. Les images manient beauté et horreur.
Influencées par son héritage, ses œuvres sont parsemées de motifs asiatiques. Cependant, l’imagerie traditionnelle laisse parfois place à une touche personnelle plus sombre et émotive qui évoque les peurs subconscientes profondes de son esprit.
Chacune des œuvres a une profondeur de peur et d’anxiété que l’on peut analyser. Il y a un mouvement, un désespoir dans les yeux larmoyants, et une beauté avec les doigts humides et crus, qui sont une vison cauchemardesque.
Des papillons élégants qui se détachent de la peau et des femmes anxieuses trempées dans des flaques de café ; la portée de son travail est loufoque.
Elle travaille depuis peu avec des marques comme Justine Clenquet ou des artistes comme Paul Blanco, chanteur.